En souhaitant faciliter la souscription d’un contrat d’assurance emprunteur pour les personnes présentant des antécédents médicaux, le troisième volet de la loi Lemoine va, à n’en pas douter, bouleverser, en profondeur, ce marché.
Si la décision de supprimer le questionnaire médical pour les prêts de moins de 200 000 euros, à la condition toutefois qu’ils soient remboursés avant l’âge de 60 ans, part d’un sentiment très louable. Cela devrait se traduire par une approche tarifaire mutualisée, à compter du 1er juin, et de fait par une augmentation des tarifs.
Et cela d’autant plus que les prêts inférieurs à 200 000 euros représentent la plus grande partie des financements réalisés. En l’absence de questionnaire de santé, les compagnies d’assurance ne pourront plus évaluer leur risque et seront contraintes de mutualiser afin de pouvoir couvrir tous les profils.
Les populations jeunes et en bonne santé risquent d’être les grands perdants de cette nouvelle réglementation. Nous conseillons à ces emprunteurs de réaliser leur projet avant le 1er juin afin de pouvoir ainsi bénéficier encore de tarifs attractifs.
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